10décembrechezMarie
par Małgosia Magryś
Décembre 2016. Le thé de Noël à l’atelier de Marie Carnévalé.
Ce sont des croix épaisses ou plutôt des « plus, + » noirs ? Tracés à l’eau limpide, ils prennent des couleurs grâce aux goûtes d’encre administrées à la pipette. La chaine de « plus, + » produite d’un trait de pinceau sera coupée — à chacun sa croix.
Au fil de l’après midi, les lumières et les ombres tranchent alors que les têtes vivantes se croisent indifféremment avec les masques figés dans du plâtre ou du papier. La densité des présences amène les obscurités.
Dehors, les brumes du soir et le sapin de Noël attendent leur tour pour entrer en jeu.
Photos & texte Małgosia Magryś
http://mmagrys.com/blog/10decembrechezMarie
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19décembrechezMarie
par Małgosia Magryś
Décembre 2015. Le thé de Noël chez Marie Carnévalé. Elle le partage avec son invitée Claire Sauvaget. Les figures inversables sur le fond noir, les faciès plus ou moins pressés et les crânes légers permutent dans l’appartement. Les gents passent. Les deux hôtesses les guident dans les méandres de l’appartement, les feuilles avec les prix des pièces à la main. Acheter de l’ART. La dentelle noire autour de l’appui-tête rose suit les vanités dentelées accrochées à la porte. Un crochet par la salle de bain, où il y a encore un visage pâle sur le radiateur.
L’ anacyclique de Noël joue avec Léon. Lequel est Léon parmi ces portraits exposés ?
Texte & photos : Małgosia Magryś
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18décembrechezMarie
par Małgosia Magryś
« Une séance de travail à l’atelier…Marie Carnévalé avec la complicité de deux assistantes et de son modèle, a mis en route une recherche sur la rencontre des grains de riz et de la peau vivante : en quoi et comment l’envahissement du motif sur le corps modifie-t-il celui-ci et inversement. A suivre… »
Décembre 2014. Une séance de travail à l’atelier de Marie Carnévalé. Avec ses deux invitées elles crayonnent la silhouette de son modèle. Il change de poses. Le grincement des feuilles de papier tournées. Au mur, la lumière de la fin de la journée ajoute des crânes d’ombres aux crânes de papier. Un changement de crayons. Ainsi que celui de supports. Les grains de riz se multiplient sur la peau du modèle. Ils se serrent et se parsèment sur son dos, endroit inhabituel pour un maquillage. Le silence velouté des tracés du pastel se fond dans la chaleur du corps.
Texte & photos Małgosia Magryś : mmagrys.com